Peu d’entre vous me connaisse alors je vais me présenter, voici mon parcours ludique :
J’ai commencé le jdr au collège, en mai 1981, facile à retenir, tonton venait de devenir président
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À l’époque, c’était forcement du D&D. Je ne me souviens plus si le copain l’avait eu via un parent revenu des USA ou de Paris. Mais je me souviens encore de mon premier personnage. Une heure pour le créer et 6 m de durée de vie (3 à l’horizontale, puis une fosse dissimulée). C’était le donjon qui était à la fin du petit livre rouge
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Quelque temps après, j’ai même dépensé mon « premier salaire » pour m’acheter cette fameuse boite rouge, en français
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Lorsque Cthulhu est arrivé, ce fut un séisme. Chouette ou pouvait faire des enquêtes et d’autres trucs. Par contre, la faible durée de vie des personnages et le mythe chiant, on l’a vite viré. Le fait qu’un médecin légiste perde de la santé mentale en voyant un cadavre, que les gouvernements ne réagissent pas face à des choses étranges, etc., trop de choses nous ont choquées, on a vite personnalisé le jeu, c’était la première fois.
À cette époque-là, en face des pompiers de Périgueux, il y avait un bâtiment qui n’existe plus. Une association s’y est créé : Avalon
Je fus l’un des premiers membres et on utilisait la salle du club de théâtre. Nous étions tous des ados, aucun majeur, on s’éclatait bien et on jouait aussi à des jeux de plateaux, comme Baston qui, pour nous, était ce qui manquait parfois au jdr : un moyen de mieux simuler les combats, de mieux le visualiser et de parfaitement rendre l’ambiance chaotique et dangereuse d’un combat.
Puis je suis passé de Bertran de Born à Claveille. Là j’y ai créé un club de jdr et organisé, avec le magasin de jeux de Périgueux, un tournoi de jdr… au théâtre de Périgueux, ce devait être en 87 ou 88, je ne sais plus trop.
Dans la même période on faisait parfois des GN où les armes étaient des manches à balais recouvert d’un isolant thermique, autrement dit, on sortait des bastons avec des bleus
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Ensuite je suis allé à l’université à Limoges. La cité université avait déjà un club de jeux (échec à la base mais déjà avec du jdr lorsque je suis arrivé) et j’ai pris la succession du créateur du club... suite à une partie de Junta. Je ne voulais pas devenir président, mais ils m’ont convaincu de jouer le poste via une partie de jeu de plateau et j’ai tenté en vain de perdre, mais difficile quand tous les joueurs se liguent pour vous faire gagner
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Durant ces années-là, on a fait plein de trucs comme un fanzine (La charge du hobbit), des conventions, des soirées spéciales pour faire connaître le club, des murders ou killers. Sur ce sujet, c’est rigolo de voir que les deux principaux organisateurs de murders (François6po et Raphael) ont maintenant publié Bloodlust Métal. On avait aussi organisé un killer qui tournait autour de 13 (13 équipes, 13x13 participants en tout, sur 13 jours, avec 13 épreuves, etc.), pas très étonnant si on considère que le créateur du club était un thésard en math
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La grande majorité des choses étaient réalisées avec les autres clubs de jdr (il y en avait trois sur Limoges à cette époque-là). Il y avait bonne entente générale
Puis est venu mon service militaire et le début de la vie active, sur Périgueux. Là, j’ai participé ponctuellement à des événements comme des camarillas (avec Rémi Dordognain et Jean Mazière) ou des GN avec Enquête de Rêves, etc.
Je dois avouer que ma phase hyper active de ma vie étudiante m’a calmé. Je n’ai plus envie de m’investir autant qu’à cette époque-là. C’était sympa et enrichissant mais très chronophage. Malgré tout vous trouverez mon nom sur des bouquins de jdr comme la gamme de Earthdawn par exemple
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